Deuxième Feuilleton de
nouvelle
L’homme grandiloquent en costume foncé
Mon portable muet, vibre
au fond du sac, accroupie sur l’asphalte je le vide.
Allo ! Le portable
marque inconnu. Je l’éteins. Je ne réponds jamais à un numéro
inconnu.
L’angoisse, et si cet
inconnu était l’homme de la rue pomme d’Aur, est-il vraiment
parti ?
Le mobile sonne ! La
sonnerie est interminable, je suis fragile, n’importe qui peut
m’exploiter, me faire peur, en ces moments je crois que j’aie
peur, je décroche Allo ! Qui est à l’appareil ?
Macarel ! ça a
raccroché...Comment a-t-il eu mon numéro, à qui ai-je donné mon
numéro sinon à mes amis, j’y suis l’internet ! Ces réseaux
sociaux de malheur, on ne connait pas bien les gens, il doit y en
avoir de gens louches alors je dois avoir des relations tordues et
si l’un d’eux aurait passé mon numéro ?
L’homme, ce mec
grandiloquent au costume foncé apparaît seul au loin, au fond de
l‘avenue Alsace-Lorraine coin Place Esquirol même allure que l’un
quatre chevaliers de l’Apocalypse ainsi cabrait ; je le
reconnais à sa taille, sa démarche, c’est lui, j’en suis
sûre...des sueurs me perlent le front, il marche d’un pas posé,
moi je marche en zigzaguant, je fais demi-tour vers le Capitole en
courant, je suis regardé comme une pestiférée, les magasins
ferment, pas une porte d’immeubles ouverte, toutes avec des
codes et des codes et rien que des codes, les bars des rues
parallèles fermés c’est noir sauf que des leads nous éclairent
ainsi que le tapis de lumière qui flotte sensiblement au dessus de
ma tête, c’est encore le : bonne année meilleurs vœux
2019.
On est le 19-19 à 19h on entend encore l’hélicoptère qui projette un rayon lumineux sur le centre ville, ce rayon est puissant, surveille les dérives causées par l’après manifestation des gilets jaunes pacifistes, vous savez ces gilets jaunes portés par des gens à vélo, pour leur sécurité...c’est cela les gilets jaunes, mais ce symbole a dépassé la limite nationale, on en parle de partout.
On est le 19-19 à 19h on entend encore l’hélicoptère qui projette un rayon lumineux sur le centre ville, ce rayon est puissant, surveille les dérives causées par l’après manifestation des gilets jaunes pacifistes, vous savez ces gilets jaunes portés par des gens à vélo, pour leur sécurité...c’est cela les gilets jaunes, mais ce symbole a dépassé la limite nationale, on en parle de partout.
Les pas de ce mec se font
pressants, les miens ralentissent, je me sens aimantée, puis quelque
chose me fait penser qu’il me connait très bien.
Je pars vers le Capitole,
vers le métro.
Le téléphone sonne
encore je plonge ma main directement au fond du sac sans le vider par
terre.
Je me retourne cet homme
avec son mobile à la main ostentatoire qu’il me montre de si loin.
Je l’écoute, Il parle d’une voix entrecoupée que je ne
comprends pas.
Je bifurque vers les
devantures des galeries Lafayette qui ont été cassés par des
...Qui ? Et puis bastard on ne sait pas, mais ils brisent les
vitres des magasins, chaque samedi ça c’est sûr.
A l’angle de Montardy je
peux me réfugier dans le hall du cinéma dit ‘’cosmographe
‘’ex-utopia) un faible ouf sort de ma bouche si bien que les
gens faisant la queue pour voir leur film l’entendent se retournant
spontanément vers moi.
L’homme est devant le
cinéma. Je suis figée, me fait toute petite entre les gens qui font la
queue. Il me cherche ?
J’entends une voix de
baryton qui me dit : c’est vous Christine ?
Christine ! Fis-je
étonnée
Oui Christine !
Je me protège entre les gens qui font la queue.
Que voulez vous ?
Suivez-moi, dans la rue,
pas ici, je ne peux pas parler...
D’accord mais au seuil
du cinéma pas plus loin. Il acquiesce.
J’ai un frère jumeau.
Il m’a parlé de vous.
Votre frère jumeau ?
Excuse-moi vous faites erreur.
Non ! Je m’appelle
Jean, lui Pierre. Il vous connait très bien, il veut vous voir, je
vous cherchais, je vous ai repéré et suivit quand vous passiez
devant la place Wilson
-Pierre a des soucis ;
-Marié ?
-Oui 3 enfants, il m’a
parlé de vous. Par amour pour vous, le drame est arrivé.
-Il veut me voir ! De
quel droit je ne le connais pas, description de sa silhouette ?
On est jumeau.
Vous faites erreur je ne
suis pas la maîtresse de votre frère si c’est ça que vous voulez
savoir, j’aime mon mari et je ne me séparerai de lui pour rien au
monde.
Vous avez dit je ne suis
pas sa maîtresse donc vous le connaissez. Vous m’auriez dit je ne
sais pas, j’aurai mieux compris.
Soyez clair ou j’appelle
un taxi.
La suite du troisième
feuilleton :
Christine commence à
réaliser ce qu’il lui arrive.
A suivre...
Contactez-nous: Association Occitanie-Québec
Vous pouvez retrouver l'Association Occitanie-Québec en cliquant sur ce lien: https://plus.google.com/115557690879997347861
Contactez-nous: Association Occitanie-Québec
Vous pouvez retrouver l'Association Occitanie-Québec en cliquant sur ce lien: https://plus.google.com/115557690879997347861
Commentaires
Enregistrer un commentaire